Quand il est question de la perte de cheveux, plusieurs éléments sont à prendre en compte. L’alopécie, terme qui désigne le processus de chute des cheveux, n’est pas automatiquement de source génétique et elle n’est pas inévitable s’il s’agit d’une pathologie fréquente dans la famille. Tout est une question de probabilité et de prévention !
Tout d’abord, si vous soupçonnez une perte de cheveux anormale, consultez un professionnel de la santé capillaire sans attendre afin de prendre les choses en main rapidement. Évitez les autodiagnostiques et référez-vous à un expert qui saura identifier votre problème, car saviez-vous qu’il existe plusieurs formes de pertes de cheveux ? Si certaines sont normales ou faciles à contrôler, d’autres nécessitent votre attention et les soins d’un expert.
Oui, on parle alors d’alopécie androgénétique héréditaire. Il s’agit de la forme la plus courante de perte de cheveux qui touche près de 70% des hommes et qui se conclut généralement par une calvitie, soit le stade final de l’alopécie. La chute de cheveux héréditaire consiste en un dysfonctionnement hormonal, une pathologie transmise par les gènes qui déclenche une perte de cheveux progressive sur différentes sections du crâne, selon l’individu, et qui évolue également à différents rythmes. Si elle touche majoritairement les hommes, elle affecte également les femmes.
L’échelle de Norwood Hamilton permet de graduer les stades vers la calvitie entre 1 et 7. Les premiers signes peuvent apparaître avant même l’âge adulte, mais elle se manifeste généralement entre 30-40 ans et 80% des hommes de plus 70 ans souffrent d’alopécie avancée.*
Il existe plusieurs types de perte de cheveux qui ne sont pas liés aux gênes, les sources sont variées. La prise de certains médicaments, une abondance de stress, une grossesse, un traitement de chimiothérapie et plusieurs autres facteurs peuvent affecter votre santé capillaire de manière à causer une perte de cheveux progressive, accélérée, permanente ou temporaire. Même dans le cas d’un dysfonctionnement hormonal, il n’est pas toujours question d’hérédité, elle peut aussi se déclencher par d’autres causes, biologiques ou chimiques.
Il faut noter que si le processus est irréversible une fois amorcée, il est néanmoins possible de ralentir la progression. Une fois mort, le cheveu ne peut plus repousser, mais des programmes de prévention peuvent permettre aux follicules pileux de demeurer actifs et de prolonger son espérance de vie par une stimulation adéquate. Les résultats varient selon la réceptivité et l’état des individus, en plus de devoir prendre en compte le type de soin appliqué, la méthode employée et le moment auquel le processus est enclenché.
En conclusion, il ne faudrait pas oublier que la calvitie en soi n’est pas une fatalité, ce n’est pas un état avec lequel on est forcé de vivre pour toujours lorsque ce stade est atteint. Il existe des solutions permanentes au problème et les nouvelles technologies sont telles qu’il est très difficile de faire la différence une chevelure naturelle et une prothèse capillaire. Extensions, volumateurs, prothèses, perruques, qu’ils soient naturels ou synthétiques, les matériaux et les techniques de mise en place sont perfectionnés depuis plusieurs années afin d’offrir à tous un look naturel et parfaitement intégré à chaque personne.
*source : Chauve qui peut! , Jean-Benoît Nadeau, L’Actualité, avril 2017.